CENTRALE for contemporary art inaugure un nouvel espace d’exposition pour accueillir la création bruxelloise
La CENTRALE for contemporary art déploie une vision engagée et décloisonnée de l’art, en lien avec la cité et la société. Elle propose une programmation transdisciplinaire avec des artistes confirmé.e.s et émergent.e.s, tant bruxellois.e.s qu’internationaux.ales.
Avec la volonté de soutenir la création émergente et d’enrichir sa programmation, la CENTRALE élargit ses espaces d’exposition et inaugure dès l’automne la vitrine située 13 rue Sainte-Catherine. Anciennement Comptoir du nylon, cet espace qui exposa des artistes au tout début des années 2000, se réinvente avec la création émergente bruxelloise et devient la CENTRALE.vitrine. Suite au lancement d’un appel à projets, la CENTRALE.vitrine s’ouvre le 29 septembre prochain avec une installation performative d’Angyvir Padilla conçue IN SITU. En parallèle, la CENTRALE.lab accueille une nouvelle exposition de Juan Pablo Plazas.
La CENTRALE, qui compte déjà 3 espaces : CENTRALE.hall, CENTRALE.box et CENTRALE.lab, inaugure son 4ème espace d’exposition : la CENTRALE.vitrine, qui accueille la création bruxelloise sur la base d’un appel à projets. Il s’agit pour les artistes basé.e.s dans la capitale de proposer un projet IN SITU prenant en compte l’environnement urbain, la rue (piétonne), le quartier, les habitant.e.s, les passant.e.s et autres promeneur.euse.s, féru.e.s ou non d’art contemporain.
La vitrine constitue ainsi un trait d’union entre l’intérieur et l’extérieur, la CENTRALE et l’espace public, l’art et la vie quotidienne. Les cinq projets sélectionnés s’y succéderont tout au long de l’année.
La CENTRALE.lab quant à elle, propose dorénavant une programmation d’artistes invité.e.s à y développer un projet tant dans son processus que dans sa monstration. Espace de recherche et espace d’exposition font un, permettant ainsi aux visiteurs-euses de découvrir un travail de création et de rencontrer l’artiste.
"Avec sa nouvelle vitrine, la CENTRALE permet à la culture de transcender les murs des musées. Au 13 rue Sainte-Catherine, la CENTRALE.vitrine permettra dorénavant à quiconque passera devant, d’entrer en contact avec la culture, de découvrir une institution artistique et de peut-être, en pousser la porte. En tant qu’Echevine, je suis convaincue que l'exploitation de ces vitrines, est essentielle pour rendre visible et accessible un contenu d’art. En donnant à voir de la culture depuis la rue, on touche des personnes qui pour plusieurs raisons, n’ont pas l’habitude d’aller au musée."
— Delphine Houba, Echevine de la culture, du Tourisme et des grands Evénements.
INFOS PRATIQUES
Mercredi 29 septembre 2021
18:00 > 20:30
Rencontre avec la presse, vernissages & performances par Angyvir Padilla & Juan Pablo Plazas.
Rendez-vous devant la CENTRALE.vitrine
Expo Angyvir Padilla – Home contains us and is within us, # Ste Catherine 13
30.09 > 21.11.2021
CENTRALE.vitrine – Rue Sainte-Catherine 13, 1000 Bruxelles
Visible en continu depuis la rue Sainte-Catherine
Expo Juan Pablo Plazas – From G to B to K and C (Katelijne, Catherine, Kairos and Cairo) 30.09 > 21.11.2021
CENTRALE.lab – Place Sainte-Catherine 16, 1000 Bruxelles
Entrée libre, du mercredi au dimanche, 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00
Curatrice : Tania Nasielski
Les deux expositions :
Angyvir Padilla – Home contains us and is within us, # Ste Catherine 13
30.09 > 21.11.2021
CENTRALE.vitrine – Rue Sainte-Catherine 13, 1000 Bruxelles
Angyvir Padilla propose avec Home contains us and is within us, # Ste Catherine 13, une installation consistant en un nouvel agencement de l’espace, entièrement recouvert de film plastique, qui devient le socle et le réceptacle d’objets en argile faisant référence à ceux que l’on trouve dans un foyer. Les notions de temps, de mémoire et de foyer (maison) traversent l’espace d’exposition. L’artiste, dont les installations modifient notre perception de la réalité, se produit dans l’espace d’exposition où elle développe son œuvre en cours d’élaboration. Ses mouvements – marcher, arroser la terre glaise, modeler les objets en cours de fabrication, les poser, … - sont captés par une caméra et retransmis sur un écran faisant partie de l’installation, visible à tout moment depuis la rue.
L’une des sculptures créées par Angyvir Padilla dans la vitrine sera recontextualisée par Juan Pablo Plazas dans sa propre exposition, qui a lieu simultanément dans l’espace de la CENTRALE.lab.
Juan Pablo Plazas – From G to B to K and C (Katelijne, Catherine, Kairos and Cairo)
30.09 > 21.11.2021
CENTRALE.lab – Place Sainte-Catherine 16, 1000 Bruxelles
En parallèle, JUAN PABLO PLAZAS (Bogotà, 1987, vit et travaille à Bruxelles et Gand) présente à la CENTRALE.lab From G to B to K and C (Katelijne, Catherine, Kairos and Cairo), un projet né des différents besoins caractéristiques de la période actuelle : le désir de se rencontrer, de partager un espace, d'échanger des perspectives, des opinions ou de simples histoires. Pour Plazas, les histoires sont des pistes qui mènent à ce que l’on ne pourrait autrement percevoir à propos de personnes, de lieux ou de situations. Les initiales du titre font référence à des impressions, des fragments de choses, de récits ou d’indices collectés pour investir l'espace d'exposition comme un work in progress intégrant artistes, visiteurs, et personnes travaillant dans le centre d'art, ici et maintenant.
« Vous connaissez probablement le concept d’initiales, la première lettre d'un mot représentant le reste des lettres. Par exemple, mes initiales sont JP. Les initiales ont à la fois quelque chose de très personnel et de public. Mes initiales sont JP, mais elles le sont aussi pour quelqu'un qui s'appelle Jean-Pierre, pour une banque d'investissement, pour une marque de vins ou pour le département de Justice et Paix de nombreuses villes. Une simple lettre peut représenter les initiales d'une personne ou d'un lieu, ou la version abrégée d'un concept ou d'une organisation. Cela peut parfois prêter à confusion si l'on ne sait pas à quoi la lettre fait référence. Ceci nous indique aussi comment l’on pourrait comprendre qu’une personne est aussi un territoire, une organisation un concept, ou un lieu une personne. » JPP
Pour la CENTRALE.lab, Juan Pablo Plazas conçoit une installation in situ. Rappelant les murs d'escalade, les murs de présentation de Plazas deviennent de nouveaux écrins contenant des formes et des objets colorés - créés par Plazas, et par d’autres artistes - rassemblés pour cohabiter dans l'espace d'exposition. Angyvir Padilla participe à ce processus de partage et d'échange en intégrant l'un de ses objets à la nouvelle installation de Juan Pablo Plazas.