Save the Date: le MACS présente deux expositions personnelles de Léon Wuidar et de Tamara Laï

Du 26 septembre 2021 au 30 janvier 2022, le MACS au Grand-Hornu présente deux expositions personnelles de deux artistes liégeois : Léon Wuidar et Tamara Laï.

L'exposition de Léon Wuidar est une importante rétrospective qui réunira de nombreux tableaux, collages et carnets de dessins réalisés entre 1962 et aujourd’hui. Intitulée À perte de vue, l’exposition met en lumière l’immense labyrinthe de l’œuvre ainsi que la « rigueur souriante » d’un artiste jouant avec les lignes et les couleurs, les mots et les choses. C'est sa première exposition monographique d’envergure dans un musée en Belgique.

Tamara Laï fut l’une des premières artistes belges à employer le support du cédérom et les réseaux du Web pour y développer des œuvres multimédias et interactives qui se distinguaient par une poétique de l’hypertexte et une narration rhizomatique. Le MACS a choisi de magnifier ses vidéos dans un dispositif qui souligne le jeu poétique des sensations et des affects entremêlés, des images et des sons entrecroisés.


Léon Wuidar : À perte de vue

Pratiquant un art construit avec assiduité et quelques gouttes d’humour, dans la maison que lui dessina dans les années 1970 l’architecte Charles Vandenhove, pour lequel il réalisa également certaines intégrations artistiques, le peintre liégeois Léon Wuidar est l’auteur d’une œuvre aussi cohérente que surprenante à laquelle le MACS consacre, après le Museum Haus Konstruktiv à Zurich, une importante rétrospective qui réunira de nombreux tableaux, collages et carnets de dessins réalisés entre 1962 et aujourd’hui. Intitulée À perte de vue, l’exposition met en lumière l’immense labyrinthe de l’œuvre ainsi que la « rigueur souriante » d’un artiste jouant avec les lignes et les couleurs, les mots et les choses.

Né à Liège en 1938, Léon Wuidar commence à peindre en autodidacte en 1955. C’est en 1963 qu’il abandonne la figuration au profit de l’abstraction. Il poursuit par ailleurs une carrière de professeur d’arts graphiques à l’Académie des Beaux-Arts de Liège en compagnie de Jacques Charlier. En 1998, il quitte l’enseignement pour se consacrer à la pratique de la peinture. En parallèle, il multiplie les intégrations architecturales, notamment pour Charles Vandehove dont il admire le travail. Après de nombreuses expositions en Belgique, une première exposition muséale lui est consacrée au Haus Konstruktiv Museum à Zurich en 2020. L’exposition Léon Wuidar. À perte de vue est sa première exposition monographique d’envergure dans un musée en Belgique.

Léon Wuidar : À perte de vue ​
26.09.2021 - 30.01.2022 ​
MACS Grand-Hornu

Images Léon Wuidar :


Tamara Laï : Silent Noise

Dans les années 1990, à l’époque de l’émergence des arts numériques, Tamara Laï fut l’une des premières artistes belges à employer le support du cédérom et les réseaux du Web pour y développer des œuvres multimédias et interactives qui se distinguaient par une poétique de l’hypertexte et une narration rhizomatique. Dans ses courts road movies expérimentaux et vidéo-poèmes qui se multiplient ensuite, c’est le vécu de ses voyages et de ses rencontres qu’elle capte sur le vif, retravaille par de légers effets spéciaux et partage avec ces communautés virtuelles, à la fois proches et lointaines, dont les membres participent parfois à ses vidéos, suite à des contacts pris souvent fortuitement sur le Web. Alors que ses sites, ses performances cam & chat ou ses vidéoconférences constituent une œuvre relativement éphémère, sélectionnée régulièrement par des festivals internationaux, le MACS a choisi de magnifier ses vidéos dans un dispositif qui souligne le jeu poétique des sensations et des affects entremêlés, des images et des sons entrecroisés.

Née en Italie, Tamara Laï vit et travaille à Liège. Réalisatrice vidéo, elle se tourne en 1993 vers les techniques numériques : multimédia interactif, infographie et effets spéciaux, et l’écriture de nouvelles, contes et poésies interactifs. Activiste web précoce et artiste des réseaux (1997), elle dirige ses recherches vers le Net art/Web Art, et tout particulièrement vers la création d’espaces numériques participatifs.

En plus de 35 années d’activités artistiques, elle a réalisé une quarantaine de vidéos ; une vingtaine de sites web réunis dans le web ring « Tell A Mouse » ; une dizaine de spectacles/performances vidéo, cam & chat et multimédia ; plusieurs œuvres interactives sur cédérom ; un recueil d’une vingtaine de poèmes.

Ses œuvres, « entre happening et art éphémère », ont fait partie des sélections officielles de nombreux festivals et événements internationaux.

Tamara Laï : Silent Noise
26.09.2021 - 30.01.2022 ​ ​
MACS Grand-Hornu

Images Tamara Laï :

 

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