Popcorn au MIMA : une exposition collective de 15 artistes qui peignent une image colorée, décalée et surréaliste de notre société

Le MIMA présente Popcorn, une exposition collective de 15 artistes qui peignent avec une dose de surréalisme comparable à celui des années 30, une image colorée, décalée et onirique de notre société. L’expérience, auréolée d’humour, est un choc picturale garanti autant qu'un antidote à la mélancolie hivernale. Popcorn, c’est aussi une fenêtre atypique, très locale, sur l’art contemporain rassemblant des acteurs jeunes et expérimentés.

Artistes
Mrzyk et Moriceau, Pol-Edouard, Fabien Karp, Gary Card, Adèle Aproh, Elene Usdin, Michael Polakowski, Julien Colombier, Amandine Urruty, Delphine Somers, Antoine Carbonne, Davor Gromilovic, Nina Vandeweghe, Silio Durt


POPCORN
02.02 – 26.05
MIMA ​
https://www.mimamuseum.eu/

Conférence de presse : 1 février 2024 à 11h ​
Veuillez confirmer votre présence via
micha@clubparadis.be


Je préfère l'avenir au passé, car c'est là que j'ai décidé de vivre le restant de mes jours.
— Victor Hugo / Poète, écrivain, dramaturge, politicien, 1802 - 1885

 Porter un regard optimiste sur l’avenir semble difficile à l’heure où notre « black mirror » nous expose en continu à l’image d’un monde en crise. Il existe pourtant un antidote universel à la morosité : l’art. Sous toutes ses formes et de tous temps, les productions artistiques sont un exutoire à nos angoisses. Sous la bannière du pop-corn, l’exposition prend la température d’une scène artistique qui témoigne de notre époque sous un angle plutôt surréaliste.

Le titre popcorn, grains de maïs soufflés et éclatés à la chaleur, sucrés ou salés, est une métaphore aux esthétiques exubérantes des œuvres exposées. Elles expriment un penchant pour le fantasmagorique, la caricature ou l’onirique qui s’écarte d’une fidèle représentation du monde. L’exposition laisse au visiteur le soin de juger si l’œuvre sous les yeux doit être qualifiée de « sucrée », lorsqu’elle invite à l’évasion, de « salée » dans le cas où elle se montre très critique, et enfin de « sucré-salée » quand l’ironie (la zwanze) prédomine. 

L’exposition suggère aussi un parallèle entre l’art d’aujourd’hui et celui des années 30, âge d’or du cinéma où le pop-corn explosa au son du Swing. Par-delà les époques qui séparent les artistes, il est possible de comparer la création face à la montée de l’intolérance et l’accumulation de nuages sur l’horizon. A ce titre, Popcorn tire un trait d’union imaginaire entre les courants artistiques Surréaliste (Salvador Dali, Giorgio de Chirico, René Magritte…) et Nouvelle Objectivité (Max Beckmann, Otto Dix, George Grosz…), et les artistes exposés.

Enfin, l’éventail de 15 artistes, locaux pour la plupart, renouvelle l’occasion d’élargir notre regard sur la jeune création contemporaine.

— Raphaël Cruyt, commissaire de l'exposition


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