Marcel Dzama à la Tim Van Laere Gallery : une nouvelle série de dessins ainsi que des sculptures, des dioramas, des costumes, un film et une performance

La Tim Van Laere Gallery a le plaisir de présenter la deuxième exposition individuelle de Marcel Dzama, intitulée Wild Kindness. L'exposition présentera une nouvelle série de dessins ainsi que des sculptures, des dioramas, des costumes et le film To Live on the Moon (For Lorca). Lors de la soirée d'ouverture de l'exposition, Marcel Dzama associera la projection du film à une performance en direct. 

Le titre de l'exposition fait référence à la chanson The Wild Kindness des Silver Jews, une chanson poétique et introspective qui explore les thèmes de l'individualité, de la rébellion et de la recherche d'un but dans un monde qui semble souvent étouffant ou restrictif. Ces thèmes sont également présents dans les œuvres de Marcel Dzama. Puisant aussi bien dans le folklore vernaculaire que dans l'histoire de l'art et les influences contemporaines, l’oeuvre de Dzama visualise un univers de fantasmes d'enfance et de contes de fées d'un autre monde. Son œuvre est remplie de danseurs et de personnages masqués, d'animaux et de monstres anthropomorphes, d'hybrides homme-plante et de lunes souriantes. Le répertoire d'images de Dzama comprend un large éventail de citations de l'histoire de l'art, comme les costumes de ballet d'Oskar Schlemmer ou les portraits inspirés du kitsch des années 1940 de Francis Picabia, ainsi que des références directes à Francisco de Goya, Marcel Duchamp et Joseph Beuys. 

Dans ses dessins les plus récents, Dzama explore l'imagerie tropicale, océanique et céleste, qu'il combine avec ses thèmes et motifs récurrents. Dans le grand dessin A Song for Nature's Queen, on peut voir une silhouette féminine qui chante une sérénade dans un environnement où l'eau lui arrive à la taille. Le niveau de l'eau a encore augmenté dans le grand triptyque Blue Water Blues, où les personnages sont complètement immergés parmi les poissons, les pieuvres et les anguilles. On dirait des scènes d'un ballet aquatique surréaliste. Elles apparaissent comme des scènes d'un ballet aquatique surréaliste. En même temps, telle une allégorie visuelle sinistre mais magnifique, leurs lignes d'eau sans fin semblent présager la dégradation et l'effondrement continus du monde naturel. L'œuvre oscille entre la beauté et la célébration de la vie et la menace constante de sa décomposition et de notre chute. Elle nous rappelle le poème épique Paradis perdu de John Milton, les livres de William Blake et de Dante, ainsi que le Wunderzeichenbuch (livre des miracles) d'Augsbourg, datant du XVIe siècle. “C'est comme une partie d'échecs que nous jouons avec Mère Nature”, explique l'artiste. Plus qu'une simple métaphore pour l'artiste, le jeu d'échecs est un centre d’intérêt de longue date pour Dzama, qui l'a intégré dans ses œuvres tout au long de sa carrière. Dans l'exposition, on trouve de nombreuses références aux échecs, notamment les pièces d'échecs grandeur nature et les petits dioramas en porcelaine. 

Le film To Live on the Moon (For Lorca) est librement inspiré du scénario de Federico Garcia Lorca, Trip to the Moon (1929), un classique du cinéma surréaliste, comparable aux expériences cinématographiques des amis et pairs de Lorca : Salvador Dalí et Luis Buñuel. Dans To Live on the Moon (For Lorca), Dzama combine une performance musicale en direct et de la danse avec un film nouvellement commissionné qui explore l'imagerie de l'original Trip to the Moon pour raconter l'histoire non seulement de la mort de Lorca, mais aussi de sa résurrection en tant que Lune. En utilisant la structure des vignettes, Dzama suit Lorca de la vie à la mort et jusqu'au cosmos, racontant son histoire de résurrection et d'expression artistique à travers des chansons et des poèmes écrits par l'artiste en anglais et en espagnol.

Marcel Dzama (°1974 Winnipeg, Canada, vit et travaille à New York) a exposé dans le monde entier et ses œuvres figurent dans les collections de musées aux quatre coins du monde, notamment le Museum of Modern Art, New York ; le Centre Georges Pompidou, Paris ; le Museum of Contemporary Art, Los Angeles ; le Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa ; le Solomon R. Guggenheim Museum, New York ; et la Tate Gallery, Londres.


Marcel Dzama
Wild Kindness
21 mars - 11 mai 2024
Tim Van Laere Gallery, Anvers
Jos Smolderenstraat 50,
2000 Anvers

Vernissage avec performance: jeudi 21 mars, 18h


Sélection d'images

 

 

 

À propos de Club Paradis | PR & Communications