Le jeune bureau d'architecture belge studio MOTO gagne le concours d’architecture se proposant de repenser les frietkots bruxellois

Le jeune studio d'architecture belge MOTO transformera en icônes design dix anciennes baraques à frites bruxelloise. C’est le résultat du concours d’architecture que la Ville de Bruxelles a lancé en collaboration avec les exploitants des fritkots bruxellois. Le modèle des frietkots du studio MOTO a été le gagnant de plus de 50 entrées internationales. Les éléments de frappe du design sont la peau réfléchissante et l'éclairage néon sur la toiture de chaque friterie.

studio MOTO est un nouveau bureau d'architecture fondé en 2017 par Thomas Hick et Mo Vandenberghe. Tous les deux ont travaillé auparavant chez Robbrecht en Daem architecten. Leur design pour les friteries de Bruxelles commence par l'appréciation et le respect pour les baraques à frites traditionnelles. Dans le cadre de la culture de la frite belge, les friteries ont une valeur symbolique et font partie de la paysage urbain depuis des décennies.
 

studio MOTO revient avec son design à l'essence du frietkot. L'accent est mis sur l'identité, la fonctionnalité et le contexte. Les éléments typiques tels que la forme reconnaissable, l'auvent ouvrant, le comptoir en verre et le néon sont gardés dans la conception. Mais en les donnant une façade réfléchissante, chaque friterie entre en dialogue dynamique avec son contexte. Même plus : quand les friteries sont fermées, ils deviennent une extension de leur environnement. Chaque frietkot obtient sa propre identité grâce à une publicité lumineuse unique. Cette identité est renforcée lorsque le baraque est ouvert et la couleur unique des carreaux devient visible.

Le jeu de contraste entre la façade réfléchissant qui se fond dans son contexte et l'intérieur chaleureux et sculptée qui donne du volume est crucial pour le design et typique pour studio MOTO, qui combine l’aventure avec le design bien pensé.

 


studio MOTO

studio MOTO a été fondé en 2017 par Thomas Hick (1978, Liège) et Mo Vandenberghe (1983, Gand).
À partir du plaisir de la phase de conception, studio MOTO cherche une tension entre le quotidien et l'aventure. Cette ambiguïté témoigne de courage et de perspicacité. Les créations ne sont pas spectaculaires mais subtiles, fraîches et apparemment simples. Leur but n'est pas de faire des grandes déclarations architecturales, mais de concevoir des interventions bien pensées à partir d'une réalité existante qui dialogue avec le contexte spatial, culturel et historique.

Micha Pycke

Club Paradis | PR & Communications

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