La Triennale de Courtrai 2024 ouvre ses portes au grand public samedi 29 juin

À partir du samedi 29 juin, Courtrai sera placée sous le signe de l'art contemporain avec la troisième édition de la Triënnale de Courtrai.

Les commissaires Patrick Ronse et Hilde Teerlinck ont invité 23 artistes nationaux et internationaux à installer des œuvres d'art contemporain dans 15 lieux différents, intérieurs et extérieurs, du centre-ville. Le parcours, avec des œuvres de René Heyvaert, Kasper Bosmans, Felix Gonzalez-Torres, Laia Estruch, Roni Horn, Jan Van Imschoot et Shirley Villavicencio Pizango, entre autres, encourage le dialogue, la réflexion et l'action.

"Investir dans la culture de haut niveau était l'une de nos ambitions pour cette législature. Avec la Triennale de Courtrai, nous y sommes parvenus de manière fantastique. La première édition Play en 2018 a enregistré 175 000 visites, Paradise en 2021 a compté 250 000 visites et After Paradise sera l'apothéose. 23 artistes belges et internationaux exposent des œuvres impressionnantes dans 15 lieux intérieurs et extérieurs. Mais la Triennale de Courtrai, c'est plus que des œuvres d'art. C'est aussi un parcours de 5 kilomètres le long des plus beaux sites patrimoniaux et des rénovations urbaines de Courtrai, en passant par de sympathiques établissements de restauration. Avec des enfants, ne manquez pas de visiter les miroirs de Rachel Valdés sur la Leieboorden nouvellement abaissée. Ou jouez au ping-pong en famille sur la table spéciale de Lee Wen au nouveau Casino Garden, qui ouvrira ses portes le 7 juillet. Amusement et émerveillement garantis".
- Vincent Van Quickenborne, bourgmestre de Courtrai

La riche histoire de Courtrai constitue le fil conducteur du parcours grâce à l'intégration de sites historiques uniques, tels que l'hôtel de ville historique, le Broeltoren, le Baggaertshof et la chapelle des carmélites déchaussées. Le sentier serpente également le long de nouveaux parcs urbains et de rues qui ont subi une transformation majeure au cours des dernières années, et la gare ferroviaire est également impliquée.

Cette troisième édition de la Triennale de Courtrai, tout comme "Play" en 2018 et "Paradise" en 2021, vise également un large public grâce à des installations impressionnantes et interactives et à des interventions inattendues dans l'espace public. La construction monumentale de tubes de Laia Estruch sur la Grand-Place, par exemple, attirera sans aucun doute les foules.

"Avec After Paradise, nous apportons un bazooka culturel. 23 artistes de premier plan sur 15 sites uniques et 6 panneaux d'affichage. Nous avons spécifiquement choisi des œuvres interactives et adaptées aux enfants dans des lieux surprenants. Les gens viendront de loin pour visiter et apprécier notre ville. Courtrai est une ville à surveiller".
- Axel Ronse, échevin de la culture

Le thème de la troisième triennale est "After Paradise" : "Qu'est-ce qu'il y a après le paradis ? Contrairement à l'harmonie et à la richesse du paradis, After Paradise nous confronte à des pénuries de ressources, à des tensions sociales et à un environnement hautement pollué. Bien que cela semble essentiellement négatif, After Paradise vise plutôt à raconter une histoire positive. La prise de responsabilité et l'autonomisation sont au cœur de cette démarche. Cela se reflète dans l'interprétation artistique, qui met l'accent sur les œuvres qui incitent au dialogue, à la réflexion et à l'action.


Triennale de Courtrai 2024
After Paradise
29 juin - 6 octobre 2024


Images de presse ici

Dossier de presse ici


Artistes participants

  • Félix Beaudry
  • Charif Benhelima
  • Jordi Bernadó
  • Kasper Bosmans
  • Nathan Coley
  • Nico Dockx, VOET architecture et Studio Zuidervaart
  • Laia Estruch
  • Felix Gonzalez-Torres
  • René Heyvaert
  • Roni Horn
  • Joiri Minaya
  • Małgorzata Mirga-Tas
  • Vladimir Nikolić
  • Erkan Özgen
  • Oksana Pasaiko
  • Rachel Valdés
  • Abraham van Diepenbeeck
  • Jan Van Imschoot
  • Shirley Villavicencio Pizango
  • Pei-Hsuan Wang
  • Lee Wen
  • Sarah Westphal
  • Motoi Yamamoto

Les 15 sites

  1. Gare de Courtrai — Stationsplein 8
  2. Baggaertshof — Sint-Jansstraat 37
  3. Academie Kortrijk / Dash — Houtmarkt 5
  4. Begijnhofpark — Begijnhofpark
  5. Kapel van de Ongeschoeide Karmelietessen — Grote Kring 4
  6. Wit.h — Jozef Vandaleplein 3
  7. Grote Markt — Grote Markt
  8. Historisch Stadhuis — Grote Markt 54
  9. Broeltoren Noord — Broelkaai
  10. Broelkaai 6 — Broelkaai 6
  11. Kasteelkaai — Kasteelkaai
  12. Paardenstallen — Korte Kapucijnenstraat
  13. Texture Museum — Noordstraat 28
  14. Casinotuin — Casinoplein
  15. rhizome_ — Koning Albertstraat 2

Quelques points forts

  • Nathan Coley, La lampe du sacrifice (140 lieux de culte, Courtrai), 2024
    Lieu : Académie de Courtrai
    L'artiste écossais Nathan Coley donne une suite à son œuvre emblématique après vingt ans. La lampe du sacrifice (140 lieux de culte, Édimbourg). Cette nouvelle installation représente tous les lieux spirituels de Courtrai, des églises et chapelles à la mosquée locale et au centre bouddhiste, sous forme de maquettes en carton.
    L'œuvre de Coley est le résultat d'un travail intensif en collaboration avec les étudiants et le personnel de l'Académie de Courtrai. Pendant six mois, une vingtaine de bénévoles ont travaillé sur les nombreuses sculptures du site où l'installation est aujourd'hui exposée. Avec une précision fantastique, ils ont recréé les 140 bâtiments en carton selon le langage de conception de Coley. ​
  • Motoi Yamamoto, Rester dans le temps, 2024
    Lieu : Chapelle des Carmélites
    Dans la chapelle de l'ancien couvent des Carmélites, l'artiste japonais Motoi Yamamoto expose l'un de ses spectaculaires dessins au sel. Cet "or blanc" est traditionnellement utilisé au Japon lors des rites funéraires, où il symbolise la purification et le renouveau.
    Le 6 octobre, à la fin d'After Paradise, l'artiste invite le public à détruire collectivement l'installation, après quoi les grains seront rendus à la mer. Le cycle est ainsi bouclé.
  • Erkan Özgen, Pays des Merveilles, 2016
    Lieu : Broeltoren
    Le travail de l'artiste kurde Erkan Özgen traite de questions complexes liées à la guerre, aux traumatismes et à la violence. Il n'utilise délibérément pas d'images explicitement violentes, pour faire contrepoids au flot d'informations sur les conflits dans le monde dont nous sommes inondés quotidiennement.
    Lors de la Triënnale Kortrijk, il présente la vidéo Wonderland dans la tour nord de Broel. Wonderland est un portrait émouvant de Muhammed, 13 ans, né sourd et muet. Par des gestes expressifs, Muhammed nous raconte comment lui et sa famille ont dû fuir la violence de la guerre. Même s'il ne parle pas, sa communication saisissante est universelle et nous confronte aux horreurs de la guerre d'une manière pénétrante.
  • Felix Gonzalez-Torres, Sans titre (Oiseau étrange), 1993
    Lieu : Divers endroits de la ville
    Pendant After Paradise, vous pouvez voir l'œuvre "Sans titre" (Oiseau étrange) de Felix Gonzalez-Torres datant de 1993, installée à six endroits sur des panneaux d'affichage. L'utilisation de panneaux d'affichage était une stratégie clé de Felix Gonzalez-Torres pour atteindre un public diversifié et maximiser la fonction publique de l'art, tout en remettant en question les frontières arbitraires entre la vie "publique" et la vie "privée".
  • Roni Horn, Eau calme (la Tamise par exemple) A ; C ; E ; I ; J ; M, 1997-1999
    Lieu : Broelkaai
    La série emblématique de Roni Horn Still Water (The River Thames, for Example) (Eau calme (la Tamise, par exemple)) datant de 1999, montre différents clichés de la Tamise. Ce qui est frappant, c'est que la couleur et la texture de la surface de l'eau varient considérablement d'une photo à l'autre : les couleurs vont du noir au bleu et du vert foncé au jaune kaki. La texture de l'eau est influencée différemment dans chaque photo par le mouvement des marées et le jeu de la lumière. Horn retrouve la même complexité d'un portrait dans les photographies de la rivière.
  • Sarah Westphal, Devenir une masse d'eau, 2024
    Lieu : Texture
    Pour la Triennale Courtrai 2021 - Paradis, Sarah Westphal a créé Fôret océaniqueune installation vidéo immersive qui s'inspire des décors de théâtre historiques d'Albert Dubosq et dépeint un monde sous-marin surréaliste. Cette installation a suscité un intérêt croissant pour la vie sous la surface de l'eau. Aujourd'hui, Westphal plonge le spectateur dans un paysage méditatif où l'océanique rencontre le terrestre. L'œuvre réfléchit à la relation entre les animaux, les plantes, la Terre, les matériaux artificiels, les êtres humains et les autres formes de vie. Elle explore les interrelations entre les mondes végétal, aquatique, minéral, animal et humain, dans une tentative de transcender le contraste entre la terre et la mer qui existe aujourd'hui.
  • Laia Estruch, Trena, 2023 ​
    Lieu : Grand Place
    Ces dernières années, Laia Estruch a exploré de manière intensive le langage du corps et de la voix, à la recherche de nouvelles méthodes pour parler et écouter. L'une des façons dont elle mène cette recherche est d'habiter des structures qu'elle a elle-même conçues et de les utiliser comme support pour ses performances. L'installation colossale Trena est son projet le plus ambitieux à ce jour. Trois longs tubes s'entrelacent et s'enroulent les uns sur les autres. Leur forme s'inspire de la morphologie du plexus, le réseau ramifié de vaisseaux ou de nerfs du corps humain. Une étroite ouverture dans l'un des tubes invite le public à pénétrer dans ce corps sculptural presque étranger.
  • Lee Wen, Ping Pong Go-Round, 1998/2024
    Lieu : Jardin du Casino
    Lee Wen était un artiste pluridisciplinaire dont le travail était axé sur l'identité sociale. Sa pratique artistique prônait principalement des formes d'art anti-disciplinaires, telles que la performance.
    Avec Ping Pong Go-Round, sa pratique s'est orientée vers la participation et l'engagement du public. Avec cette installation interactive, Lee Wen étire de manière ludique le concept d'une table de ping-pong rectangulaire traditionnelle et la transforme en forme de beignet. La pièce amovible sert de passerelle pour permettre aux joueurs d'entrer dans le cercle, transformant le ping-pong en un jeu multijoueur.
    L'œuvre est un clin d'œil à la première Triennale de Courtrai en 2018 sur le thème PLAY. Elle est installée dans le jardin rénové du Casino et active immédiatement ce lieu de rencontre et de jeu.

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