La Schönfeld Gallery présente une exposition collective avec 5 artistes israéliens à Bruxelles

Du 10 janvier au 20 février, la Schönfeld Gallery Bruxelles propose l’exposition collective Reconstructed deconstruction. Le collectionneur d’art belgo-israélien Elie Schönfeld, fondateur de la galerie, a sélectionné pour cet événement cinq artistes qui vivent et travaillent à Tel-Aviv. 

Né à Anvers et habitant à Tel-Aviv, Elie Schönfeld collectionne des œuvres d’art contemporain depuis plus de 20 ans. En 2015, il a ouvert à Anvers la galerie Artelli, qui associe un cabinet de curiosités issues de sa collection personnelle et des expositions consacrées aux artistes qu’il représente. En 2018, la galerie s’est transportée à Bruxelles (dans l’immeuble Rivoli) et a pris le nom de son fondateur: Schönfeld Gallery. 

Aujourd’hui, Schönfeld juge le moment venu de dédier une exposition à l’art israélien contemporain. Dans le monde entier, les artistes sont en difficulté. Les salons sont annulés, les projets reportés et les voyages pratiquement impossibles. En Israël encore plus qu’ailleurs, les artistes sont désormais isolés du reste du monde.

Avec une exposition à Bruxelles, Schönfeld met ces artistes en lumière, et leur offre une plateforme internationale. Les cinq artistes pratiquent tous des disciplines différentes. Mais, si leurs modes d’expression ne se ressemblent pas, la fascination pour un processus de déconstruction et reconstruction est leur dénominateur commun. Chacun à sa manière, ils explorent la force de la composition, la relation entre la représentation et l’original, et la tension entre abstraction et figuration. ​

Reconstructed deconstruction
10 janvier - 20 février 2021
Schönfeld Gallery Brussels
Immeuble Rivoli 

Artistes participants:

  • Liat Elbling
  • Rami Maymon
  • Daniel Oksenberg
  • Alon Bonder
  • Shlomit Goldfinger

Liat Elbling

À travers différents médiums et disciplines, Liat Elbling (°1980) explore et approfondit la nature de son médium principal, la photographie. Elbling joue sans cesse avec des notions comme la réalité et l’illusion, par exemple en ajoutant des objets imaginaires à des images existantes ou en déconstruisant des objets pour en tirer des réalisations nouvelles, voire concrètement impossibles. Par un processus de manipulation digitale, elle souligne la relation entre l’image et l’objet. Ses photos sont souvent basées sur l’architecture et la notion émotionnelle et conceptuelle du ‘chez soi’.

 


Rami Maymon

Rami Maymon (°1976) recourt à des médiums divers, comme la photographie, l’installation et la vidéo. Maymon se concentre sur des concepts comme l’originalité et l’authenticité et s’intéresse à la relation entre le signifiant et le signifié, l’art et la banalité de la vie. En outre, cet artiste considère le médium photographique comme un phénomène exigeant lui-même une recherche, en raison de l’évolution de son statut dans le temps, des mécanismes de production et de contrôle qu’il implique et du lien entre la photographie et le contexte plus général de l’art et de la culture. Il déconstruit, peint, dessine, dissimule, révèle, ajoute, efface, conçoit et remanie. L’échange entre l’œuvre originale et sa nouvelle destination est particulièrement intéressant. Comme l’œuvre d’Elbling, celle de Maymon est axée sur la tension entre bi- et tridimensionnalité. ​ 

 


Daniel Oksenberg

Daniel Oksenberg (°1992) est un jeune artiste au style pittoresque unique, oscillant entre la figuration, la décoration et l’abstraction. Son processus créateur part de paysages de la vie quotidienne, qu’il distille et analyse dans ses tableaux vivants et hauts en couleur. Son point de départ est généralement un moment d’expérience personnelle informelle, qui attire son attention par sa signification symbolico-culturelle, sa composition fascinante et ses couleurs intéressantes. Ces moments sont ensuite démantelés, puis reconstitués sur la toile pour réinterpréter l’histoire de l’image. ​ 

 


Alon Bonder

Manifestement inspiré ​ par sa formation de graphiste, Alon Bonder (°1987) autorise ses spectateurs à découvrir son interprétation et son traitement de la réalité. En étudiant les cultures, usages et traditions culturels, Bonder touche à des thèmes d’actualité, comme l’esclavage moderne, la foi et le lien de l’être humain avec la nature. Il recourt à la sérigraphie classique pour transférer des images sur différents médiums, comme les carreaux en céramique, le textile et la sculpture. Le contraste entre l’artisanat traditionnel et les techniques graphiques linéaires produit un résultat unique et innovant. L’univers iconographique de Bonder reflète sa fascination pour des sujets tirés de vastes archives historiques, ainsi que des dernières possibilités des évolutions techniques. 

 


Shlomit Goldfinger

Shlomit Goldfinger (°1969) est une artiste pluridisciplinaire, qui combine peinture, dessin, sculpture, installation et performance. Son œuvre récente découle de concepts comme l’unité familiale et la jeunesse. Elle est surtout fascinée par le processus du souvenir et de la reproduction cognitive de certains événements. Elle aborde également des phénomènes indissolublement liés comme l’effacement de la mémoire et l’oubli de soi. En combinant matériel personnel (entre autres des carnets de notes, journaux intimes et photos) et matériaux industriels comme le verre et le nylon, elle instaure entre l’intimité et l’aliénation, les éléments nouveaux et recyclés, le géométrique et l’amorphe un dialogue propre à susciter la réflexion. Il en jaillit un méli-mlélo de mots, qui donne aux souvenirs un rythme nouveau. 

 

 

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