Jochen Lempert. Honeyguides and Milk Teeth au MACS

12.11.23 > 12.05.24

Pour sa première exposition au sein d’une institution muséale en Belgique, le photographe allemand Jochen Lempert investit quatre salles du MACS de ses prises de vue délicates de la nature.

Devant l’intensité poétique de chacune d’entre elles et la puissance évocatrice des planches qu’elles forment suivant des agencements témoignant d’une grande maîtrise de la composition et de l’installation, on est d’abord frappé par la simplicité des moyens déployés : appareil reflex argentique 35 mm à focale normale, tirages home made noir et blanc, divers formats de papiers barytés que l’artiste dispose sur le fond blanc des murs sans encadrement, ou même simples photogrammes de plantes ou d’animaux par exemple.

Ces constellations d’images, parfois disposées dans des vitrines, produisent une œuvre qui invite à la contemplation autant qu’à la lecture à travers un inépuisable réseau de correspondances généré par analogie ou contraste entre les formes, les tons et les sujets.

Biologiste de formation, ayant étudié en spécialiste la libellule, Jochen Lempert aura ainsi approfondi, en se tournant à la fin des années 1980 vers la photographie, son observation minutieuse du monde animal, végétal, mais aussi humain, par cette sensibilité extrême aux phénomènes infimes comme existences moindres : les traces de minuscules grenouilles, le vol lumineux de lucioles, le souffle du vent dans les feuilles mortes, une constellation de taches de rousseur sur une épaule ; toute écologie poétique et photosensible de la vie discrète et alentour.

Jochen Lempert est né en 1958 à Moers (Allemagne). Il vit et travaille à Hambourg.


Jochen Lempert
Honeyguides and Milk Teeth
12.11.23 - 12.05.24
MACS
Musée des Arts Contemporains Grand-Hornu
Rue Sainte-Louise, 82 B-7301 Hornu

Conférence de presse : vendredi 10 novembre à 11h00
Merci de confirmer votre présence via micha@clubparadis.be


« Ici, la faune et la flore s’incarnent et ressentent des milliers d’émotions. Poésie de l’infiniment petit, le travail de l’artiste traduit finalement toute la vulnérabilité d’un être humain dans un univers immensément grand.»
— Ana Corderot Fisheye, 2022

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