Hangar présente The Day May Break du photographe britannique Nick Brandt

Nick Brandt est né et a grandi à Londres, où il a étudié la peinture et le cinéma à la Saint Martin’s School of Art. En 1995, alors qu’il réalise le clip épique Earth Song de Michael Jackson en Tanzanie, il tombe amoureux des animaux et des paysages d’Afrique de l’Est.
En 2001, Nick Brandt décide de se consacrer entièrement à la photographie et entame ses premières séries dont une trilogie emblématique composée de On This Earth, A Shadow Falls et Across The Ravaged Land (2001-2012) réalisée en Afrique de l’Est. Il poursuit sa pratique photographique avec Inherit the Dust (2016) où il met en lumière le contraste entre nature et progrès destructeur et This Empty World (2019) qui révèle un monde où la cohabitation entre humanité et nature devient de plus en plus impossible.
En 2010, il cofonde l’organisation à but non lucratif Big Life Foundation, dédiée à la protection des écosystèmes africains à travers la collaboration avec les communautés locales et la lutte contre le braconnage.
Depuis 2020, il travaille sur The Day May Break, un projet qui réunit à ce jour quatre chapitres, mêlant humains et animaux touchés par le changement climatique et la destruction de l’environnement. Toutes les séries sont publiées sous forme de livres.
À propos de l'exposition
The Day May Break (2020-2024) est la dernière série d’images du photographe anglais Nick Brandt. Composée de quatre volets à travers quatre continents – chacun donnant lieu à un livre –, cette œuvre monumentale explore les répercussions du dérèglement climatique sur les êtres vivants, humains et non humains. Conçue dans une période charnière où les catastrophes écologiques et sociales se multiplient, la série s’inscrit dans l’urgence d’un monde en mutation.
A travers des portraits d’être humains déplacés ou menacés par des catastrophes climatiques et d’animaux recueillis en refuge, souvent incapables de retourner à l’état sauvage, Nick Brandt poursuit ici un engagement profond en faveur de la justice écologique et sociale en soulignant les liens de plus en plus visibles qui les unissent face à une même vulnérabilité. Nick Brandt compose des tableaux puissants qui brouillent la frontière entre allégorie et documentaire. Dans les deux premiers chapitres, les sujets sont enveloppés de brume, accentuant une atmosphère suspendue, presque irréelle, comme si la fin d’un monde et l’aube d’un autre se rencontraient dans l’instant fragile de la prise de vue.
Empreintes de silence et d’émotion, ses photographies allient beauté et désolation, évoquant à la fois la tendresse et la perte. Elles transcendent les frontières géographiques et culturelles pour rappeler que la crise climatique est une réalité universelle: qu’ils vivent au Zimbabwe, en Bolivie, aux îles Fidji ou en Jordanie, les visages de cette série incarnent tous une même lutte, une même dignité. Ils font tous partie des nombreux pays qui sont les moins responsables de la crise climatique. Leurs émissions de carbone à l’échelle mondiale sont, et ont toujours été, infimes comparées à celles des nations industrialisées. Pourtant, ils subissent de manière disproportionnée les effets de cette crise. L’ironie du sort réside dans le fait que de nombreuses personnes dans ces pays sont les plus vulnérables face aux conséquences désastreuses des modes de vie du monde industriel.
En parcourant ces images, le spectateur est invité à ralentir, à ressentir, à réfléchir. Il ne s’agit pas seulement de constater une tragédie en cours, mais de se demander quel rôle nous voulons jouer : serons-nous témoins passifs d’un effondrement ou artisans du renouveau ?The Day May Break nous rappelle avec force que l’aube du changement dépend des choix que l’humanité fait aujourd’hui.
«The Day May Break... and the world may shatter. Or perhaps...the day may break...and some kind of dawn still come. Humanity’s choice. Our choice.»
Nick Brandt
The Day May Break
19.09.2025 > 21.12.2025
Visite de presse: 17 septembre à 14h - en présence de Nick Brandt
Vernissage: 18 septembre de 17h30 à 20h30 - en présence de Nick Brandt
Ouverture au public à partir du 19 septembre
HANGAR, Bruxelles
Place du Châtelain 18
1050 Bruxelles
À propos de Nick Brandt

Les œuvres de Nick Brandt sont régulièrement exposées à l’international, en galeries et dans des musées à travers le monde, notamment à la Fotografiska (Stockholm), à la Fahey/Klein Gallery (Los Angeles) ou encore à la Edwynn Houk Gallery (New York). Sa série The Day May Break a été exposée dernièrement à la Newlands House Gallery (Petworth), au Chungmu Art Center (Séoul), à la Fahey/Klein Gallery (Los Angeles) et l’ensemble du projet – Chapitre un à quatre - sera présenté en 2026, à la Polka Galerie (Paris) et à la Gallerie d’Italia (Turin). Les quatre chapitres sont ainsi présentés pour la première fois ensemble au Hangar, avec une avant-première du chapitre quatre The Echo of Our Voices encore inédit.
Ses livres tels que On This Earth (2005), A Shadow Falls (2009), Across the Ravaged Land (2013) sont devenus des références dans le domaine de la photographie environnementale. Le lancement officiel du livre The Echo of Our Voices, quatrième chapitre de The Day May Break publié par Skira Editore (Milan), aura lieu à l’occasion de l’exposition au Hangar.
Nick Brandt a reçu de nombreux prix pour son travail photographique et son engagement écologique, dont le Lucie Award for International Photographer of the Year (2009) et le Green Good Design Award (2017).
Sélection d’images
Téléchargez ici
Contact de presse
Club Paradis
Micha Pycke
micha@clubparadis.be
+32 (0)486 680 070