Gary Hume et Francis Upritchard au Museum Dhondt-Dhaenens

A partir du 1er mars 2020, le Musée Dhondt-Dhaenens présentera deux expositions personnelles d'artistes qui n'ont jamais été vus en solo en Belgique auparavant : l'important et internationalement reconnu artiste britannique Gary Hume (°1962) et l'artiste néo-zélandais Francis Upritchard (°1976) qui réinterprètera son spectacle sensationnel en 2018 au Barbican Centre à Londres.

Gary Hume

L’artiste Gary Hume (1962) est associé aux YBA (Young British Artists), un groupe d’artistes conceptuels qui a fait couler beaucoup d’encre, à Londres, au début des années 90. Hume est connu pour ses peintures abstraites réalisées typiquement à la peinture industrielle sur aluminium. Conflits contemporains et vulnérabilité de la vie humaine y entrent en résonnance. Dans ses peintures et sculptures monumentales, Hume explore les frontières difficilement définissables entre l’empathie, la mémoire, la beauté et la violence.

L’exposition Destroyed School Paintings présente une nouvelle série de peintures inspirées par les récents conflits au Moyen-Orient. Hume a collecté, pendant deux ans, des photos de journaux et de magazines représentant des salles de classe détruites dans ces régions en guerre. Les dessins d’enfants toujours présents sur les murs et les tableaux forment la base de la série Destroyed School Paintings et la réponse de Hume aux images souvent sensationnelles de la violence de la guerre. Les peintures se combinent à des Ghost Sculptures, un groupe de sculptures anthropomorphiques monumentales inspirées des célèbres Wonky Wheels de Hume.

Gary Hume
Destroyed School Paintings
01.03- 26.04.2020
Museum Dhondt-Dhaenens

 



Francis Upritchard

L’artiste néo-zélandaise Francis Upritchard (1976) occupe une place unique dans le paysage de la sculpture contemporaine avec ses pièces figuratives énigmatiques. L’œuvre d’Upritchard se caractérise par une expérience poussée de la matière, de la couleur, de la forme et de l’échelle. Les sculptures ne connaissent pas de frontières culturelles, géographiques ou chronologiques. Les références peuvent aller du mokomokai et du folklore japonais aux hippies futuristes. Fascinée par la muséologie et le design, Upritchard présente souvent ses images dans des présentations et des scénographies qu’elle a elle-même imaginées.

Le projet au Musée Dhondt-Dhaenens offre une réinterprétation de l’exposition Wetwang Slack au Barbican Centre (Londres, 2018). Wetwang Slack est ce site archéologique dans le Yorkshire de l’Est à l’origine de la découverte de matériaux inhabituels comme le balata, un latex brésilien rare de la forêt amazonienne. Pour Big Fish Eat Little Fish, Upritchard crée de nouvelles œuvres dans une scénographie qui répond à l’architecture du musée. Le titre fait référence à un dessin de Bruegel qui, à l’instar de l’œuvre d’Upritchard, fait allusion à un monde insensé dans lequel les puissants s’attaquent instinctivement aux faibles.

Francis Upritchard
Big Fish Eat Little Fish ​
01.03- 26.04.2020
Museum Dhondt-Dhaenens

 

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